La vie de Saint François

Né à Assise à la fin de l’année 1181 d’une famille de riches marchands, sa mère, Dona Joanna Pica de Bourlémont décide de lui donner le nom de Jean pour son baptême qui eût lieu dans la cathédrale d’Assise consacrée à Rufin, saint patron de la ville.

De retour de son voyage en France, son Père, Pietro Bernardone dei Moriconi lui donne le nom de François (le petit français) en hommage au pays où ses affaires prospéraient. Il gardera François comme nom d’usage jusqu’à la fin de sa vie.

Enfant, il est de nature généreuse et fait souvent l’aumône. Il suit des cours de latin dans l’école de chanoines de l’église San Giorgio à Assise et quittera l’école à l’âge de 14 ans pour suivre les voies de son Père dont il est censé prendre la suite et entre ainsi dans la corporation des marchands.

François vit une jeunesse plutôt dissolue, il aime faire la fête et vaquer aux occupations triviales de son époque mais sans non plus tomber dans la débauche.

Pendant la période des révoltes communales, il fit la guerre à la noblesse d’Assise et de Pérouse et finit par se faire emprisonner en novembre 1202 avec ses compagnons d’arme après la défaite des Assisiates à Ponte San Giovanni.

Il tomba gravement malade en prison et son père parvint à l’en faire sortir grâce à une généreuse rétribution.

Rendu immobile pendant près d’un an (1204), le Seigneur commence à convertir son cœur et François commence à se montrer moins futile, il songe à son avenir.

L’année suivante, alors qu’il s’apprête à rejoindre l’armée de Gauthier de Brienne pour devenir chevalier, il demande à son Père de lui offrir une belle armure et part sur les routes à cheval.

Il rencontre alors un chevalier qui revient de la guerre. Ce dernier est en haillon et sa monture est frêle et François comprend alors l’absurdité et la vanité de sa démarche. Il donne à ce chevalier sa monture et son armure en lui disant qu’il était plus digne que lui de les porter et repart à Assise.

Il retombe malade et pendant un songe, il entend une voix lui dire :

« François où vas-tu ? »

et lui répond

« je vais en Pouilles, pour devenir Chevalier »

et la voix lui répond

« Dis-moi François, du Maître ou du serviteur, qui des deux est le plus capable d’être généreux à ton égard ? »

et François répond

« le Maître bien sûr ! »

alors la voix reprend :

« Pourquoi t’occupes-tu du serviteur et non du Maître ? ».

François comprend alors que la voix qu’il entend est celle de Dieu. Pourquoi chercher la gloire terrestre alors qu’il est tellement plus grand de servir le Maître Éternel ? De retour à Assise, il continue sa vie festive avec ses amis, mais les choses ont changé, il ne peut se départir de la révélation qu’il a reçu et le message du seigneur le travaille énormément.

Comment le servir ?

Il décide de partir en pèlerinage à Rome où il va expérimenter la pauvreté en échangeant ses habits avec un pauvre et en faisant l’aumône pour lui. Mais ce n’est toujours pas assez.
Il cherche à tâtons la voie que le Seigneur veut pour lui, il attend un signe, une réponse du Seigneur et rien ne vient. Alors, il ressent le besoin de se mettre en danger pour s’appauvrir davantage et suivre entièrement le Seigneur.

En croisant un lépreux, après lui avoir donné une aubole, il fait le geste de lui baiser la main, malgré tout ce que pouvait comporter de dégoûtant et de dangereux cette démarche, il passe outre et exécute son geste par foi et s’enfuit.
Cette rencontre va être un véritable retournement dans la vie de François. Sa vie ne compte plus désormais, elle appartient au Christ.

Pendant une prière il reçoit une parole qui semblait venir des tréfonds de son âme :

« Tout ce que tu as aimé dans le monde François, il faut maintenant le mépriser. Dès que tu auras commencé, tout ce qui te paraissait doux et agréable te deviendra amer et tout ce qui te répugnait jusqu’alors, se changera pour toi en délices ».

Cette parole motivera les suites de sa vie.

En 1205, François a 23 ans, alors qu’il prie dans la petite chapelle de San Damiano, il voit la croix devenir lumineuse et entend une voix lui dire

« François, ma maison tombe en ruine et s’écroule. Va, reconstruis-là »

et François comprend alors que le Seigneur veut qu’il reconstruise cette petite église de saint Damien.

Il vend alors son cheval et de la marchandise de son père et donne l’argent reçu au prêtre de San Damien qui s’inquiète de la tournure qu’auront ces événements avec le Père de François.

À son retour, le père apprenant la nouvelle va récupérer son argent auprès du prêtre et part avec son autre fils à la recherche de François, qui s’était réfugié dans une grotte pour prier le Seigneur. Ils le retrouvèrent, le ramenèrent de force à la maison et l’enfermèrent à la cave.

Sa mère, après qu’il lui eût tout raconté, comprend que son appel vient du Seigneur et décide de le libérer. François s’enfuit à San Damiano.

Le Père de François entre dans une grande colère et décide d’aller s’adresser à l’évêque qui décide de mettre en place une rencontre épiscopale.

François vint et devant la foule, remis ses vêtements aux pieds de son père et dit :

« Jusqu’ici j’ai appelé Pierre Bernardone mon père mais voici que je lui rends tout ce qui vient de lui et désormais je dirai seulement : « Notre Père qui est aux cieux » ».

Le Père de François reprend les affaires et l’argent restant de François et s’en va sans dire un mot et l’évêque Guido descend de son trône pour revêtir François de son manteau épiscopal non pas dans un geste de pudeur pour cacher sa nudité mais pour montrer que l’Église le prenait sous sa protection.

Il commença alors une vie de pauvreté où il mendiât son pain et ses vêtements et il se mit au service des pauvres dans une léproserie (endroit où on s’occupait des lépreux).

Il continua également de travailler à rebâtir l’église de San Damiano pour laquelle il mendiait en vue de sa reconstruction mais également en rebâtissant lui-même pierre par pierre ses murailles. Il restaura également la chapelle de San Pietro et de la Portioncule

Le 24 février 1209, alors qu’il restaure l’église de la Portioncule, il assiste à la messe de Saint Mathias. L’Évangile parle de l’envoi en mission par Jésus de ses apôtres deux par deux.

Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.
Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison.”
S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.
(Luc chapitre 10)

Cet évangile fait comprendre à François le vrai sens du message de Dieu « va et répare mon église », il ne s’agissait pas de pierres mais de proclamer la Bonne Nouvelle. Il reçoit sa vocation d’apôtre.

Il demande alors à son évêque l’autorisation de pouvoir prêcher l’évangile aux pauvres et l’évêque accepte. Il commence alors à proclamer la bonne nouvelle et commence à se faire connaître dans toute la région car sa parole est simple et touche les cœurs.

Bernard de Quintavalle et Pierre de Catane le rejoignent rapidement, désireux de vivre de la même manière que François et très vite, François se retrouve à la tête d’une communauté de 12 frères.

Le Pape Innocent III validera verbalement la 1ère règle rédigée par François en 1210 après avoir eu un rêve où un homme vêtu pauvrement comme François soutenait la basilique Saint-Jean de Latran, cathédrale de Rome en ruines. Et peu à peu, la basilique, se redressait.
C’est le début de l’ordre des petits frères : les frères mineurs. Saint François reçoit alors la tonsure, signe qu’il était donné au Seigneur et tous les frères obtinrent l’approbation de l’évêque de pouvoir prêcher.

François se voit proposer de devenir prêtre mais il refuse, ne se sentant pas digne d’une telle mission. Mais un prêtre rejoint bientôt la petite troupe de frères mineurs.

Une jeune noble entend un jour François prêché et se sent appelé à la même vocation de pauvreté, il s’agit de Claire Offreduccio (qui deviendra sainte Claire). Elle rencontre saint François en secret grâce au concours de son cousin, frère Ruffin et prend l’habit de sœur contre la volonté de sa famille.

Le soir du 18 mars 1212 (fête des rameaux) Claire quitte la maison familiale pour se consacrer à Dieu sous l’approbation de l’évêque. Ce soir-là Claire quitta ses nobles habits pour revêtir la bure.

15 jours plus tard, Agnès, la jeune sœur de Claire quitta également la maison pour rejoindre sa sœur. La famille furieuse, vient alors chez les Bénédictines où elles s’étaient réfugiées pour reprendre Agnès de force mais en voulant l’emmener, le miracle divin opère. Agnès pèse tellement lourd qu’ils n’arrivent pas à la soulever et sont contraint de la laisser sur place. Agnès pu rejoindre Claire et prononcer ses vœux.

François les installa un peu plus tard à San Damiano où il fonda avec Claire l’ordre des Pauvres Dames (les futurs Clarisses).

Par intuition, François décida que les sœurs auraient pour principale mission, la contemplation et la prière pour la mission des frères. Elles vivraient de ce qu’elles cultiveraient dans leur jardin et des aumônes apportées par les frères.

Plus tard, François obtient l’autorisation du Pape de partir en terre Sarrazine pour aller prêcher la bonne nouvelle. Il s’embarqua sur un bateau qui fit naufrage, obligeant François à revenir sur un autre bateau à Rome.

François, après plusieurs songes se rendit compte qu’il n’arrivait pas à créer une organisation pour sa communauté grandissante. Sous les conseils du cardinal Hugolin, il institua une année de noviciat, il décida également d’organiser la vie des sœurs de sainte Claire afin qu’elles puissent avoir des bâtiments pour vivre correctement leur vie religieuse. Pour ses frères, il dût également concevoir une formation religieuse bien que cela aille à l’encontre ce qu’il pensait bon pour se rapprocher de Dieu.

Deux fois par ans il organisait des chapitres général (à la saint Michel et à la Pentecôte)

Ces changements permirent aux frères d’être mieux reçus par les diocèses, il prouvait par-là la mission d’Église de son ordre et ne pouvait en aucune façon être mis en comparaison avec les groupuscules hérétiques de l’époque.

En 1219, année des grandes missions, un groupe de 6 frères parti en mission au Maroc pour prêcher la bonne nouvelle. 5 d’entre eux furent exécutés par le sultan et un réussi à s’échapper. François, loin de prendre cela pour un échec, s’émerveilla du martyr de ses frères si bien que son envie de partir prêcher en terre sainte le reprit de plus belle.

Les frères martyrs en effet, bien que prévenus par le sultan de ne plus revenir prêché étaient revenus à deux reprises sur la place publique pour annoncer l’évangile.

Frère François, devant l’admiration des frères pour les martyrs leur disait :

« Ne soyons pas trop fiers du martyr de ces frères. Certes, ils ont donné leur vie mais il ne faut pas chercher en premier lieu à mourir quand on peut vivre pour servir le Christ. Ce n’est que quand on ne peut pas faire autrement que l’on accepte de donner sa vie avec joie pour le Christ ».

En 1219, François nomme deux vicaires à sa place pour diriger son ordre avec charge de continuer l’organisation avec le cardinal Hugolin et il s’embarqua avec le frère Pierre de Catane pour la Terre Sainte.

François alla rencontrer le sultan Malek Al Kamel qui fut surpris de la parole annoncée par François. Le sultan demanda à François des preuves que sa religion était la vraie et n’en ayant pas reçu il demanda à François de prier pour lui pour que le Seigneur lui fasse connaître la religion qui lui plaisait. Il laissa François prêcher dans son camp mais en vain, il n’y eut aucune conversion.

François quitta donc le camp des musulmans pour rejoindre le camp des chrétiens puis il reparti vers l’Europe en se demandant comment le Seigneur pouvait permettre que le cœur de ces personnes ne soient pas touchés.

Le 5 novembre, les croisés remportèrent une grande victoire contre le sultan, ils pillèrent la ville et se rendirent coupable d’un grand massacre.

De retour en Italie, François apprit des mauvaises nouvelles et notamment de la part de ceux qu’il avait nommé vicaires pour son ordre.
Un des vicaires avait alourdit la règle, la rendant plus complexe tandis que l’autre avait obtenu du Pape une excommunication contre ceux qui venaient déranger le couvent des Clarisses.

Il reprit en main l’ordre et fit annuler ces deux dispositions mais son échec en terre sainte et les directions prises par son ordre pendant son absence affaiblirent son autorité, marquant ainsi la 3ème ère de sa vie spirituelle : le cœur brisé et broyé.

En outre, son voyage avait altéré sa santé notamment sa vue. Ses yeux le brulaient, il pleurait tout le temps. Il vivait également de grandes douleurs intérieures, de l’angoisse.

François réunit un chapitre auquel assista un petit frère que personne ne remarquait : Antoine (de Padoue) qu’il emmena avec lui dans son couvent. Antoine était prêtre et un jour on lui demanda de prêcher. Ce fut une véritable découverte pour les frères ; ce jeune prêtre avait une connaissance incroyable des écritures et savait les enseigner. Il savait nourrir l’intelligence et cela amenait à mieux aimer.

En entendant Antoine prêcher, François se réconcilia avec la théologie en comprenant que cette théologie-là emmenait à Dieu. Il comprit que la connaissance peut conduire à l’amour de même que l’amour augmente la connaissance de Dieu.

Par la suite, François instaura avec l’appui du cardinal Hugolin, le Tiers-Ordres Franciscain pour les laïcs qui bouleversa la vie des croyants au Moyen-Âge.

Pour rentrer dans cet ordre il fallait rendre tout ce qu’on avait obtenu malhonnêtement (à l’époque pour les commerçants c’était peu dire) et vivre une vie simple.

Les volontaires furent nombreux et ils apprivoisèrent nombre de guerres, ne voulant pas prêter serment pour un autre seigneur que Dieu, ni accomplir d’actes malhonnêtes ni même prendre les armes pour combattre ce qui exerça une influence sur tout le pays. La guerre perdit son caractère meurtrier pour devenir l’affaire d’une poignée de spécialistes.

En février 1223, François se retire dans une grotte (ermitage de Fonte Colombo) où seul frère Léon venait le retrouver pour lui dire la messe qu’il servait lui-même en tant que diacre. Attendant une réponse de Dieu, il se fit ouvrir l’évangile pour voir s’il n’y avait pas une parole pour lui qui vivait une nuit intérieure très profonde. À chaque fois qu’on ouvrit l’évangile, on tombait sur un passage de la Passion du Christ.

Le matin du 14 septembre, fête de la Sainte Croix, François priait toujours dans son ermitage et demanda à Dieu :

« Seigneur Jésus, je voudrais, avant de mourir, vivre les souffrances que tu as subis durant ta Passion. Je voudrais ressentir aussi, un peu de cet amour dont ton cœur brûlait lorsque tu souffrais pour nous ».

Le soleil se levait et François eut une vision extraordinaire.
Il vit, apparaissant sur le soleil, un séraphin resplendissant avec six ailes qui l’entouraient. Le séraphin le regardait et de ses ailes sortirent des rayons de lumière qui vinrent frapper les mains, les pieds et le côté de François.

Lorsque la vision s’arrêta, François constata que ses mains, ses pieds et son côté étaient percés. Il fut le premier homme de l’histoire de l’Église à recevoir les stigmates du Christ.

Un peu plus tard, les frères accompagnèrent François chez les Clarisses pour passer un peu de temps auprès d’elles.

Sa maladie était si lourde qu’il ne pouvait pas prêcher comme avant, ses yeux le brûlaient. Claire sachant que François refuserait tout confort, bâti de ses mains une cabane avec des branches où il fut couché pendant sa convalescence.

François n’était plus le directeur de son ordre. Frère Reti qui avait pris sa place lui ordonna de partir en ville pour voir un médecin renommé notamment en ce qui concerne la maladie des yeux. François s’exécuta et le médecin lui dit qu’il fallait cautériser les plaies des côtés de ses yeux avec un fer chauffé. Lorsque le fer fut chauffé à blanc, il le bénit et il lui dit ceci :

« Frère feu, je ne t’ai jamais été infidèle, je ne t’ai jamais fait de mal alors ne me fait pas trop de mal en tout cas pas plus de mal que je ne puis supporter ».

Le fer fut appliqué et frère François ne ressenti rien de la douleur de ce fer sur ses yeux.

Malheureusement, cette intervention ne guérit pas les yeux de François et son état s’aggravât si bien qu’un soir, se croyant partir, il appela un frère pour qu’il écrive sous sa dictée :

« Écris que je bénis tous mes frères. Tous ceux de maintenant et tous ceux qui entreront dans l’ordre jusqu’à la fin du monde. Qu’ils s’aiment les uns les autres comme je les ai aimés et comme je les aimerai encore. Qu’ils aiment et honorent Dame Pauvreté et obéissent fidèlement aux prélats et aux prêtres de notre Sainte Mère l’Église ».

Il ne mourut pas cette nuit-là mais l’affolement général causé par cette nuit-là où François aurait pu mourir dans une ville étrangère fit qu’on décida de le ramener à Assise.

François de retour à Assise composa le cantique des créatures.

Durant les dernières heures de sa vie, François passa beaucoup de temps à penser aux frères qui allaient venir dans son ordre après sa mort et il fit rédiger sous sa dictée un Testament ou il redisait tout ce qu’il avait fait dans sa vie. Tout ce qui l’avait tellement marqué afin que, perpétuellement, lorsque des frères seraient tentés de quitter la règle, ils se souviennent de ce qu’il avait voulu leur donner et de la priorité au nom de l’amour de Dieu et du prochain qui devait être faite à Dame Pauvreté.

Il voulut mourir comme il se devait afin d’être un dernier exemple. Il se fit transporter pour rejoindre la Portioncule. Les habitants d’Assise acceptèrent de le faire partir mais ils mirent avec lui des gardes armés pour surveiller son corps.

Il arriva dans l’ermitage de ses premiers moments et passa en route devant de magnifiques paysages. Ses yeux voyaient à peine mais demanda tout de même à s’arrêter afin de contempler ce qui l’avait tant charmé de la beauté de la création de Dieu durant sa jeunesse.

François demanda qu’on le couche sur la terre, nu, afin qu’il n’emporte rien de ce qu’il avait pu accaparer dans cette vie.
Lorsque ce fut fait, il consenti à recevoir comme une aumône d’autres vêtements de pauvres loques pour y mourir et c’est ainsi que le 3 octobre 1226, à 44 ans, après s’être fait lire l’évangile du jeudi saint, après avoir écouté une dernière fois frère Léon et frère Ange lui chanter le cantique du soleil, et après avoir chanté lui-même un beau psaume de David, Saint François quitta ce monde et une nuée d’oiseaux se mit à chanter comme s’ils chantaient les louanges de Dieu.

La nouvelle de sa mort se répandit partout dans la région. Le corps de François fut ramener à Assise pour de grandes et belles funérailles et le peuple criait « Sancto subito » (« Qu’il soit Saint tout de suite ! ») ce que leur accorda le futur Pape qui était en fait le cardinal Hugolin.

Deux ans plus tard, le 16 juillet 1228, le Pape Grégoire IX (cardial Hugolin) le canonisa et accepta qu’on puisse le prier dans l’église universelle sous le nom de Saint François d’Assise.

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